On n’en veut à personne de chercher son pain, mais de là à prendre des risque ou mettre en péril la vie des autres…, faut y réfléchir. « Sans emploi, chefs de familles, nous devons nourrir les nôtres, on n’a pas de choix », déclare Marcel, vendeur de friperie en bordure de route au marché central d’Ebolowa.
Qu’il s’agisse du marché central ou du marché d’Oyenga, les sites abritant les marchés d’Ebolowa sont à l’étroit de nos jours face à une demande très forte. Pas étonnant dès lors que le trottoir réservé aux piétons et une bonne partie de la chaussée le long de ces marchés soient devenus espaces marchands.
Le phénomène devenu normal trouve justification auprès des occupants qui avouent payer au quotidien pour s’y installer; sur le sujet, la municipalité préfère garder le silence.
La descente musclée de temps à autre des forces de l’ordre ramène mais pour quelques minutes seulement l’ordre sur la voie publique ainsi prise d’assaut.
Ce désordre qui semble laisser les autorités concernées indifférentes, met en mal non seulement les évacuations par ces axes des cas d’urgences vers l’hôpital régional situé à quelques mètres seulement de là, mais aussi les passages des nombreux cortèges devant parfois se servir des mêmes tronçons : cortèges des autorités, de mariages ou de funèbres pour ne citer que ceux-là, les autres usagers étant dans leur trin trin quotidien.
Et si l’on ajoute à ce capharnaüm la conduite dangereuse des conducteurs de moto taxis, la suite, vous pouvez la deviner.