Pour l’homme politique, le football camerounais est victime d’un mal profond et le retour d’André Onana ne saurait résoudre tous les problèmes.
Sur le plateau de Canal presse ce dimanche, André Onana était au centre des débats. Autour d’Albertine Bitjaga, les panélistes ont analysé la lettre du ministre des Sports à l’Inter Milan pour demander la libération du gardien camerounais pour les prochains matchs internationaux. Edmond Biloa n’est pas en phase avec la démarche de Narcisse Mouelle Kombi. « Je ne comprends pas pourquoi le ministre a adressé une correspondance à l’Inter Milan. Je crois qu’en privé, le ministre aurait pu s’adresser à un compatriote, comme André Onana en lui disant, cher compatriote, mon fils, André Onana pouvait être son fils comme il pouvait être le fils de certains d’entre nous sur ce plateau, le Cameroun a besoin de toi. Mais ce genre de conversation, on n’a pas besoin de les publier », a commenté l’enseignant d’université.
Rigobert Song prend cher
Edmond Biloa pense comme beaucoup de Camerounais, que les Lions indomptables version Rigobert Song manquent de tranchant. « Quand on voit l’équipe de Rigobert Song jouer on a envie de s’arracher les cheveux (…) Ce n’est pas certain qu’on puisse battre le Burundi. »
Selon lui, le retour d’Onana qui se profile à l’horizon ne saurait résoudre tous les soucis de la sélection nationale. « Le football camerounais ne va dans aucune direction. Le problème du Cameroun n’est pas André Onana. Et même si Onana revient, vous lui diriez de relancer par les côtés. Alors que dans le football moderne on ne relance pas par les côtés. Le goal est le libero. Quand vous voyez le goal de Manchester City il joue comme un libero », explique-t-il.