Le professeur Edmond Biloa était l’invité de Bertrand Owona ce dimanche 17 février sur Royal FM, dans le cadre de l’émission Regard sur l’actualité, pour discuter des sujets d’actualité qui préoccupent notre pays ces derniers temps.
Parmi les thèmes à l’ordre du jour, figurait en bonne place, l’arrestation de Maurice Kamto et de ces partisans. Dans son analyse, le professeur de Linguistique et vice-recteur de l’université de Yaoundé II, a démontré que l’interpellation des leaders du MRC n’est pas un fait nouveau au Cameroun : « Ce n’est pas la première fois que les leaders de partis d’opposition sont interpellés, et que plusieurs fois ils ont souvent été libérés » a-t-il fait savoir ; avant de prendre l’exemple sur Agbor Balla : « Quand les leaders du consortium ont été arrêtés, donc Agbor Balla, ils ont été traduits devant les tribunaux, et ces derniers ont fait leurs enquêtes, au moment de les condamner, le président de la République les a graciés ».
La rédaction de votre journal Lebledparle.com a retranscrit pour vous cette intervention du Pr Edmond Biloa sur les antennes de la 88.4 FM et vous la propose
« Ce n’est pas la première fois que les leaders de partis d’opposition sont interpellés, et que plusieurs fois ils ont souvent été libérés. Quand les leaders du consortium ont été arrêtés, donc Agbor Balla, ils ont été traduits devant les tribunaux, et ces derniers ont fait leurs enquêtes, au moment de les condamner, le président de la République les a graciés.
Je crois qu’avant de penser à la grâce présidentielle, il faudrait que les faits soient établis. Les faits historiques, nous disent les historiens sont têtus. Il faut donc remonter le cours de l’histoire. Au cours de la campagne présidentielle, Maurice Kamto a dit, “Nous faisons les tontines, et c’est les autres mangent”. C’est de là que sont venus les syntagmes nominaux Tontinard, et Sardinard.
Quand il dit “nous”, je ne sais pas de qui il parle, parce que tous les Camerounais font des tontines. Mais ce qu’il voulait dire c’est que les gens de l’Ouest font des tontines, et les autres, surtout les Betis, mangent. Devant le Conseil constitutionnel, il a dit en substance que son problème c’est qu’il n’était pas Béti (…)
Peut-être que monsieur Kamto ne sait pas ce qui s’est passé des l’Ambassade du Cameroun à Berlin. Mais s’il est établi qu’il a reçu les coups de file avant que les gens n’aient à l’ambassade de Paris et à Berlin, et que les gens lui disaient dans ses coups de file que président nous sommes en train d’aller à l’Ambassade, en ce moment ç peut tout changer. »