Sans mentionner explicitement son nom, Edmond Kamguia a accusé l’enseignant de tenir des discours haineux et tribaux, incitant directement à la division entre les communautés. Il a critiqué la réaction initiale du gouvernement, soulignant que celle-ci n’abordait pas clairement le sujet d’actualité.
« J’avais dit que la réaction des ministres n’était pas appropriée. Elle ne portait pas sur le véritable sujet. Leur réponse réveillait de vieux démons. Elle n’était pas en phase avec l’actualité. L’actualité, je le répète aujourd’hui, ce sont les discours de haine et les propos tribalistes. J’avais souligné qu’il y avait eu une sortie malheureuse et maladroite d’un universitaire qui, je peux le dire aujourd’hui, est à l’origine de ce que nous avons vécu mercredi à Sangmélima », a déclaré Edmond Kamguia lors de l’émission. Edmond Kamguia a continué en expliquant que les conséquences de ces discours de haine et de propos tribalistes étaient à l’origine du conflit qui a éclaté à Sangmélima. Il a souligné que cela provenait notamment de l’idée de « chacun doit rentrer chez soi ».
Les conséquences des discours de haine
En présentant le sociologue comme responsable des tensions intercommunautaires à Sangmélima, le journaliste veut mettre en évidence les conséquences néfastes des discours haineux et tribaux. Les déclarations du Pr Abé avaient été faites lors d’un débat télévisé sur Vision 4. Des vives critiques et polémiques s’ensuivies.