L’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) a opté pour la numérisation des sessions d’examens dès cette année, notamment le processus de délibération des examens organisés sous sa supervision, a-t-on appris samedi au terme d’un atelier sur la simulation et la concertation avec les maillons de la chaîne des examens.
Cette initiative, a expliqué le directeur général de l’OBC, Etienne Roger Minkoulou, a pour but d’améliorer les sessions d’examens dont la phase décisive démarre dans les prochains jours.
« Il était question qu’on interroge la qualité des applications numériques mise à la disposition de l’implémentation des actions des examens lors de la session précédente. Ceci afin qu’on puisse les améliorer au cours de la session de 2019 », a-t-il indiqué.
Dans la pratique, il est question, a-t-il ajouté, que « nous ayons des applications adaptées aux résultats issus de cette concertation avec tous les maillons de la chaîne des délibérations avec entre autres recommandations en amont, de gérer les absences des candidats ou les démissions, de renforcer les capacités des teneurs de procès-verbaux numériques ».
A en croire les responsables de cette structure publique, l’intégration du numérique dans l’implémentation des actions liées aux examens de l’OBC n’est pas seulement une affaire de délibérations. Le processus commence à partir des inscriptions et sera poursuivi jusqu’à la proclamation des résultats.
Toutefois, a relevé le directeur général de l’OBC, « nous voulons apporter une nouveauté en ce qui concerne par exemple, les relevés de notes car nous n’aurons plus que des relevés de note des enseignants qui sont dans les salles de correction et aussi que ces relevés soient accompagnés des relevés de notes numériques pour que les délibérations ne soient plus qu’une histoire de vérification ».
La numérisation des examens estime-t-on devrait aider à résoudre le problème des erreurs sur les listes et celui des notes.
Avec ce système, « il sera désormais question de confrontation entre ce qui est écrit dans les relevés de notes, ce que nous allons mettre dans le procès-verbal et ce que nous avons déjà dans notre environnement numérique », a rassuré M. Minkoulou.