La décision de ramener le salaire des footballeuses professionnelles de première division à 50000 frs CFA dans un contexte de crise économique drastique frise une discrimination sexiste quand on sait combien de millions 26 bonhommes viennent d’empocher au Qatar.
Au-delà de ce regard genro-centré, cette spéculation managériale fait la preuve que l’annonce de relever ces primes était purement électoraliste et ne reposait sur aucune prévision budgétaire capable de soutenir durablement cette masse salariale.
Ce tâtonnement gestionnaire pourrait tout aussi traduire le caractère non concluant des contrats de sponsoring brandis à grande pompe par l’exécutif fédéral actuel.
Elle questionne finalement la saine gestion des retombées financières de la dernière coupe du monde et de leur partage équitable entre les acteurs de football local.
Nous avons toujours pensé que le football Camerounais pourra respirer financièrement quand les fonds de municipalités communales qui abritent les équipes et les cotisations issues du membership des groupes de « socios » (de supporters) rencontreront un sponsoring de marque.