L’Union des Populations du Cameroun (UPC) estime que l’engagement de Samuel Eto’o dans le processus électoral à la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) relève du « nationalisme », un acte « prestigieux pour notre cher et beau pays ».

Dans une note signée du Secrétaire général de l’UPC, Pierre Baleguel Nkot dont la copie est arrivée à la rédaction de lebledparle.com, le parti politique historique du Cameroun témoigne sa volonté de voir l’ancien footballeur Samuel Eto’o trôner à la tête de l’instance faitière du Football camerounais.
« La candidature de Samuel Eto’o au poste de président de la Fecafoot est un engagement nationaliste et un acte prestigieux pour notre cher et beau pays. Son élection traduira une volonté de reconnaissance des valeurs et servira de motivation pour l’excellence », écrit Pierre Baleguel Nkot, Secrétaire général de l’UPC.
Signalons que la bataille entre Samuel Eto’o et Seidou Mbombo Njoya dans la course pour la présidence de la Fédération camerounaise de football ne cesse de monter en intensité. Mardi 30 novembre, l’ancien international camerounais a décidé de ne plus retenir ses coups et a porté des accusations fracassantes contre son principal adversaire.
C’est dans un courrier adressé à la commission d’éthique de la Fecafoot, qu’il a lui-même rendu public, que Samuel Eto’o a demandé la suspension du président sortant, Seidou Mbombo Njoya, et de son adjoint, Aboubakar Alim Konate, de toute activité relative au football. Documents à l’appui, il les accuse de « corruption, manipulation de matchs et détournement de fonds ».
Selon Eto’o, Seidou Mbombo Njoya aurait soudoyé un président de club, en l’occurrence celui des Astres FC de Douala, Kamdem Dieudonné, afin « qu’il ne fasse pas valoir son droit de réintégrer sa division », comme la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) l’y autorisait, à la suite d’un litige avec la ligue professionnelle.