Quatre années seulement après avoir remplacé le Camerounais Issa Hayatou, l’avenir du Malgache à la tête de la Confédération africaine de football (CAF), s’inscrit en pointillés. Pour cause, une gestion financière catastrophique, indique le magazine France Football.
Les élections à la tête de CAF auront lieu le 21 mars 2021. Si Ahmad Ahmad, l’actuel président de la Confédération africaine de football, avec le soutien de 46 des 54 associations membres, semblait certain d’être réélu pour un nouveau mandat, des révélations de France Football et de la BBC viennent tout changer. Selon ces médias en effet, la FIFA a transmis à sa Chambre de jugement, le dossier du président de la CAF, à qui est imputées plusieurs violations du code d’éthique de l’instance faîtière du football mondial. Celle-ci devait rendre son verdict le lundi 9 novembre, mais Ahmad, atteint du Covid-19 et hospitalisé au Caire (il n’en est sorti que le 11 novembre), ne put comparaître et, selon FF, l’audience a été repoussée à ce jeudi.
Ainsi, Ahmad risque une très longue suspension, auquel cas il devra se retirer de la course. Il sera fixé sur son sort le 30 novembre à venir. Depuis que le Malgache est annoncé dos au mur, les candidatures se sont multipliées. Quatre personnalités envisagent jouer grandement leur chance : l’Ivoirien Jacques Anouma, le Mauritanien Ahmed Yahya, le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe et le Sénégalais Augustin Senghor. La probabilité de voir un nouveau visage à la tête de la CAF à l’issue des élections qui auront lieu dans quelques mois devient de plus en plus envisageable.