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Elections régionales 2020 : Un numéro vert pour dénoncer les cas de fraudes et de corruption

Clavier

Une « Cellule de veille » vient d’être instituée par la Commission nationale anti-corruption (Conac) pour assurer une élection régionale libre et transparente le dimanche 6 décembre 2020.


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 Claivier du téléphone fixe (c) Droits réservés

Numéro vert

Le 6 nombre 2020 seront élus pour la première fois au Cameroun, les conseillers régionaux. S’il est un élément sur lequel une emphase est mise lors du scrutin, c’est celui de la transparence. C’est pour améliorer ce pan que la CONAC a mis sur pied une « Cellule de veille », qui, « à travers le numéro vert, le 1517, recueillera, centralisera et exploitera les appels ayant trait à d’éventuels pratiques de fraudes électorales sur toute l’étendue du territoire », a informé le révérend Dieudonné Massi Gams, président de la Conac.

Dans un communiqué diffusé le 30 novembre 2020, le président de ladite institution a étalé une litanie de mesures visant à lutter contre les fléaux de la fraude et la corruption qui ont pour coutume d’entacher le processus électoral.

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Il s’agit pour les résumer, de la sensibilisation à travers les médias, de l’électorat que Dieudonné Massi Gams a prescrite aux différents responsables de la chaine électorale.

Dispositions de la loi

Pour ceux transgresseraient la loi, le code électoral en son article 123 est clair : « Est puni d’un emprisonnement de trois (03) mois à deux (02) ans et d’une amende de dix mille (10 000) a cent mille (100 000) francs ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui : par dons, libéralités, faveurs, promesses d’octroi d’emplois publics ou privés ou d’autres avantages particuliers faits en vue d’influencer le vote d’un ou de plusieurs lecteurs, obtient leur suffrage soit directement, soit par l’entremise d’un tiers », peut-on y lire.

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Notons que depuis 2008, soit deux après sa création, la Commission nationale anti-corruption enregistre plus de 30 000 de dénonciations des cas de corruption documentés.


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