« Monde actuel », journal en ligne spécialisé dans le traitement des informations du monde indique dans un article publié dans la matinée du lundi 7 décembre 2020, 24 heures après la tenue du scrutin régional, que les consultations électorales dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ont été marqué par des violences.
S’inscrivant en faux contre la décision du pouvoir de Yaoundé à organiser les élections régionales avant la fin de la crise, les combattants séparatistes, selon notre source, ont pris la résolution de tout mettre en œuvre, pour perturber le déroulement de ce scrutin.
Selon le récit de « Monde actuel », les combattants séparatistes sont effectivement passés de la parole aux actes, avec des conséquences plus ou moins significatives. « Les combattants ont tué un responsable régional qui a voté en dehors de la ville de Bamenda dans le Nord-Ouest, a déclaré un leader séparatiste, Cho Ayaba. Ailleurs, des hommes armés ont ouvert le feu et blessé un prêtre et un séminariste qui se rendaient à la messe dans le village d’Akum dans la région du Nord-Ouest, a déclaré Tatah Mbuy, un porte-parole de l’Église catholique au Cameroun. Ayaba a nié toute implication dans cette attaque », peut-on lire dans l’article.
Les assurances du ministre de l’Administration territoriale
Au terme de l’élection du 6 décembre dernier, le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji a rassuré du bon déroulement du processus électoral dans cette partie du pays. Dans le bilan présenté à la presse nationale et internationale, Atanga Nji a souligné à grand trait que tout s’est passé dans le calme, la sérénité et la transparence.
Ont librement accompli leur devoir civique, « 10 236 conseillers et 14002 chefs traditionnels membres des deux collèges électoraux étaient appelés à élire les neuf cents (900) premiers conseillers régionaux de l’histoire politique de notre pays. Les premiers, c’est-à-dire les conseillers municipaux, devaient choisir sept cents (700), tandis que le second, les chefs traditionnels, devaient élire deux cents (200) représentants du commandement traditionnel », a fait savoir le membre du gouvernement.