Le journaliste d’investigation, militant pour la paix, les droits de l’homme et la défense de l’environnement, Élie Baho, a appelé à cesser les critiques envers le préfet du Mfoundi.
Il a exprimé son point de vue dans une publication sur sa page Facebook le 19 juillet 2024.
Suite à la décision du préfet d’interdire de séjour les perturbateurs de l’ordre public dans sa juridiction, les réactions ont été nombreuses et variées.
La plus récente provient de l’Ordre des avocats au Barreau du Cameroun, qui a demandé l’annulation de l’arrêté, s’appuyant sur le préambule de la constitution qui garantit les droits et libertés de résidence des citoyens.
Élie Baho, pour sa part, considère que toute rébellion est vaine et que la loi finira par prévaloir.
Voici sa déclaration complète :
« Collez la paix au prefet du Mfoundi : évitons de nous rebeller contre les institutions républicaines et ceux qui les représentent.
De plus, depuis que vous discutez, qu’est-ce qui a changé ? Depuis quand construit-on un État sérieux comme le Cameroun à travers des débats radiophoniques et télévisés ?
Ces avocats qui menacent le Préfet du Mfoundi, sont-ils eux-mêmes intègres dans l’exercice de leurs fonctions ?
Emmanuel Mariel Dikteng, Préfet du Mfoundi, ne cédez jamais face aux intimidations et menaces des hors-la-loi.
C’est de cela qu’il s’agit. La force restera à la loi…
Que DIEU nous bénisse et qu’Il bénisse le Cameroun. »