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Le Coordonnateur de l’Anglophone General Conference a été l’un des invités du programme matinal ABK Matin sur la chaine éponyme le mardi 18 février 2020. Le journaliste s’est exprimé sur la crise anglophone et particulièrement le massacre de Ngarbuh du vendredi 14 février 2020.
L’incapacité du gouvernement à gérer la crise anglophone
Selon Elie Smith, le gouvernement du Cameroun a montré ses limites dans la gestion de la crise anglophone et doit demander les conseils aux pays qui ont déjà gérer la guerre chez eux. « … Le gouvernement camerounais n’a pas l’expérience et doit avoir l’humilité de demander de l’aide à d’autres pays qui ont su gérer la guerre dans leur pays… », a déclaré le Coordonnateur de l’Anglophone General Conference sur ABK Radio.
L’existence d’une crise anglophone
Le Coordinateur de l’Anglophone General Conference pense que le grand dialogue est venu confirmer l’existence d’une crise anglophone. « Le Grand Dialogue est venu reconnaître l’existence d’un problème anglophone au Cameroun. Un problème que le gouvernement niait au départ. C’est déjà une première victoire pour nous », affirme Elie SMITH.
À propos du carnage de Ngarbuh
Elie SMITH pense qu’il y a eu plus de 30 morts, au lieu de 22 comme l’a dit et 5 d’après le gouvernement. « Il faudra une enquête indépendante pour que ceux qui ont commis cet acte ignoble dans le Ndonga Mantoum soient punis. Il ne s’agit pas de 22 morts mais à ce que je sache, il s’agit de 31 morts », précise-t-il. « Nous devons être économes dans les déclarations que nous faisons », ajoute Elie SMITH.
