L’ancien conseiller municipal du Social Democratic Front (SDF), Abel Elimbi Lobe, dans sa sortie ce 4 avril 2019, s’est prononcé sur les fondements de certains partis politiques au Cameroun. Dans sa sortie fort critiquée par les internautes, l’homme politique estime que certains partis politiques existent au Cameroun seulement parce qu’ils comptent sur le tribalisme : « les partis politiques ethnocentrés (SDF, MRC, UDC, UPC…) qui pullulent dans notre pays et qui, pour exister, ne peuvent que compter sur le vote ethnique ».
Ci-dessous, la sortie d’Abel Elimby Lombe
Quand les ethno fascistes se déchirent entre eux ! Donc il fut une époque où Nganang trouvait que Kamto était un imbécile.
Lisez vous-même !
N’oubliez pas PEUPLE DU CHANGEMENT que même les saintes Écritures nous déconseillent de nous laisser guider par des nouveaux convertis : 1 Timothée 3 versets 1, 2, 6, 7, 8 et10.
Restons donc attachés à notre constitution ! En son sein, toutes nos revendications trouvent une juste raison d’être. Il en est de la préservation des droits des populations autochtones qui fonde notre demande de révision des dispositions des articles 164-4-tiret5 et 181-2-tiret 5 afin de quantifier la prise en compte des composantes sociologiques dans la constitution de la liste des candidats dans toute circonscription aux élections législatives et municipales. Il est indispensable qu’au moins, 60 % arrondi à l’entier supérieur, des candidats d’une liste soient autochtones de la région, le reste des candidats devant représenter la diversité ethnique de la circonscription électorale visée.
Voilà de quoi endiguer la marginalisation des autochtones dans la conduite des affaires locales tout en poursuivant la culture de l’intégration nationale.
Voilà de quoi faire reculer les partis politiques ethnocentrés (SDF, MRC, UDC, UPC…) qui pullulent dans notre pays et qui, pour exister, ne peuvent que compter sur le vote ethnique.
Dans le même temps, les autochtones du littoral doivent se lever et se montrer plus préoccupés par la conduite des affaires publiques dans notre littoral natal en envisageant d’être les principaux représentants des populations du littoral à L’ASSEMBLÉE NATIONALE et dans les Conseils Municipaux.
J’exhorte donc les autochtones du littoral à être candidats aux élections législatives et municipales à venir. La stratégie électorale «PLATEFORME KAWTAL» est une formidable opportunité pour les partis politiques de l’opposition, pour les organisations syndicales, les organisations de la société civile, les personnes physiques en général, mais aussi pour les autochtones du littoral qui sont marginalisés dans les partis politiques de l’opposition, de se mettre ensemble, de joindre leurs efforts et leurs moyens dans le cadre des listes d’union, LISTES KAWTAL, pour avoir devant chaque liste du RDPC, une seule liste qui comporte des candidats venus qui du SDF, qui du MRC, qui de la famille des Upécistes, qui du MANIDEM, qui du MDP de feu Samuel ÉBOUA, qui des syndicats, qui de la société civile, etc…
Voilà la PLATEFORME KAWTAL qui nous épargnera de la fatale dispersion des votes du Peuple du Changement tout en faisant en sorte que les voix du PEUPLE DU CHANGEMENT se concentrent, dans chaque circonscription électorale, sur une seule liste, la liste d’union, la seule qui assurera à chaque parti, à chaque candidat, la meilleure possibilité de faire entrer ses militants ou d’entrer soi-même dans les conseils municipaux et à l’Assemblée nationale.
Voilà une stratégie électorale qui permettra aux forces de changement de renouveler le personnel politique de l’Assemblée nationale et des conseils municipaux pour conduire une transition politique à l’effet de mettre en œuvre des réformes politiques et fonder un grand consensus politique fondateur du Cameroun de demain.