À peine porté à la tête des noirs et blancs de Mvog– Ada, François Ngoumou connaît déjà des déboires retentissants.
Ngoumou s’explique
Joint au téléphone par Mutations, le patron du banc de touche de Tonnerre, serein, affirme ne pas se « reconnaître dans ce qui lui ai reproché ». Il va plus loin en précisant qu’il n’a été saisi pour donner sa version des faits comme le veut le principe du contradictoire. « Je vais faire un recours de cette décision », conclut-il
Le rappel des faits
Les faits remontent au 17 novembre 2019, lors de la 7e journée du championnat d’Elite One. François Ngoumou alors entraîneur de Dragon de Yaoundé et son équipe recevaient la Panthère sportive du Ndé au centre d’excellence de la Confédération africaine de football (CAF) à Mbankomo.
Après avoir plié l’échine (1-0) face à son adversaire, l’entraîneur s’en est verbalement pris au corps arbitral, pointant celui-ci comme l’auteur de la défaite de son équipe. Cette violence verbale a été consignée dans le rapport du match produit par les arbitres et déposé auprès de la commission d’homologation et de discipline de la Fécafoot, qui a rendue publique la décision de suspendre le coach François Ngoumou le 20 janvier dernier.
Au-delà du coach, d’autres victimes
Cette sanction s’est également étendue sur trois autres membres de l’équipe dirigeante des « Cha Cha Boys ». Le président du club Kome Max, le directeur sportif Emmanuel Imandy et Abdou le kinésithérapeute de l’équipe, qui ont eux aussi écopés de 12 matches de suspension pour les mêmes motifs. Ces derniers ont la possibilité de faire appel afin que soit annulée cette décision.