Rendu seulement à 5 journées de championnat disputées, les arbitres se trouvent confrontés à une situation précaire en raison des primes de match non versées depuis le début de la saison 2022-2023. Selon nos informations Cette situation perdure depuis la fin de la saison écoulée. Les retards dans le paiement des primes de match aux arbitres sont devenus monnaie courante dans le championnat local camerounais. Pourtant, ces honoraires sont essentielles pour motiver les arbitres à maintenir le plus haut niveau d’intégrité et de professionnalisme dans leurs décisions.
La Fecafoot indifférente ?
La Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) dirigée par Samuel Eto’o, semble faire la sourde oreille face aux revendications des arbitres. Selon les précisions de nos confrères de 237 Online, le officiels qui osent réclamer leurs droits sont confrontés à des mesures de rétorsion, se voyant privés de matchs et de possibilités de promotion. Du côté de l’Association camerounaise des arbitres de football (ACAF), l’on observe également un silence que certains observateurs de football qualifient de compliques.
La crainte d’une corruption généralisée
L’extrême précarité des arbitres camerounais alimente la crainte d’une corruption généralisée dans les compétitions nationales. Avec leurs revenus légitimes en suspens, certains arbitres pourraient être tentés de monnayer leurs décisions sur le terrain, au mépris de l’intégrité du jeu. En rappel, la saison précédente avait déjà était maillé de soupçons de matchs truqués.