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Emprisonnement de Maurice Kamto et Cie : Me Dupond-Moretti introduit 159 plaintes à l’ONU contre l’Etat du Cameroun

Maurice Kamto et sa coalition

Les avocats français Dupond-Moretti et Vey ont annoncé jeudi  04 avril avoir saisi jeudi l’Organisation des Nations Unies (ONU), au sujet de  l’incarcération « arbitraire » de l’opposant Maurice Kamto, ses alliés et militants, dont ils réclament la libération « immédiate », a appris Lebledparle.com.

Maurice Kamto et sa coalition
Maurice Kamto et ses alliés – (c) DR

« Le cabinet Dupond-Moretti et Vey a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies, à Genève, de la situation des trois principaux leaders de l’opposition camerounaise et de leurs partisans détenus depuis plus de deux mois dans des conditions arbitraires », ont écrit les avocats dans un communiqué.

Dupond-Moretti et Vey estiment que 159 opposants dont Maurice Kamto, ses alliés Albert Dzongang, Paul Eric Kingue, Christian Penda Ekoka (…), leurs clients, « ont été arrêtés de manière totalement illégale, sous des prétextes divers masquant en réalité une volonté de répression politique ».

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« Au regard de l’inefficacité de tout recours interne et de l’opposition des autorités camerounaise à toute forme de dialogue », les prisonniers demandent à l’ONU, par la voix de leurs conseils, « de constater les graves manquements à leurs droits les plus élémentaires et demandent leur libération immédiate ».

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto a été arrêté avec près de 200 manifestants à la suite d’une marche pacifique le 26 janvier sur l’ensemble du territoire camerounais. Les opposants protestaient contre la « victoire truquée » du président sortant, Paul Biya, 86 ans dont 36 au pouvoir, à la présidentielle de 2018.

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Inculpés « d’insurrection, rébellion et hostilité contre la patrie (…) encourant à ce titre la peine de mort », Ils sont « en détention provisoire dans le cadre d’une instruction ouverte près le tribunal militaire de Yaoundé, en violation de l’interdiction pour un tribunal militaire de juger des civils qui s’impose en droit camerounais ».

 


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