Après plus de 100 jours de captivité, les trois humanitaires camerounais enlevés le 10 janvier dernier dans le nord du Cameroun ont enfin été libérés. Les deux hommes, un chef de projet et un chauffeur, ainsi que la femme agent communautaire, ont été retrouvés libres vendredi soir aux environs de Maiduguri, dans l’État de Borno au nord-est du Nigeria.
Si les conditions de leur libération et l’identité du groupe armé responsable de leur enlèvement n’ont pas encore été précisées par Olivier Routeau, directeur des opérations de l’ONG Première urgence internationale (PUI), la joie et le soulagement dominent.
Un soulagement
L’ONG PUI a exprimé son immense bonheur de retrouver ses collaborateurs sains et saufs. « Cette libération est un immense soulagement après plus de 100 jours de captivité. Nos collègues sont aujourd’hui sains et saufs et pourront très prochainement retrouver leurs proches », a-t-elle écrit.
En rappel, les enlèvements de personnels, sont devenus monnaie courante dans l’Extrême-Nord du Cameroun dès les premières incursions de la secte terroriste Boko Haram en 2013. La zone frontalière avec le Nigeria et celle du Lac-Tchad, fait l’objet d’une sécurisation importante à travers les Forces multinationales mixtes qui intègrent les soldats des différentes pays concernés par la lutte contre le terrorisme de Boko Haram. Outre Boko Haram, des bandes armées enlèves les gens contre paiement de rançons.