Plus de 40 jours après l’enlèvement du Sous-préfet d’Idabato, survenu dans la nuit du 1er au 2 octobre 2024, le gouvernement Cameroun a réagi. Une sortie tardive et surtout ratée, pour la classe politique de l’opposition. La première vice-présidente du PCRN, Anne Féconde Noah, n’a d’ailleurs a vivement critiqué cette communication gouvernementale.
Selon elle, la déclaration du gouvernement est à la fois « honteuse et choquante », et témoigne d’un manque de prise de conscience de la gravité de la situation et d’une incapacité à apporter des solutions durables.
« C’est à la fois choquant et honteux! Le tribut que le corps des sous-préfets paye depuis le début de cette crise est extrêmement lourd. Comment est-il possible qu’ils ne bénéficient pas d’une protection spéciale et renforcée ?! Ont-ils seulement droit à une prime de risque pour recruter des services de sécurité privés, si le Gouvernement de la République n’est pas capable de les protéger ? », a écrit le cadre du PCRN.
De son coté, Cabral Libii le président de ce parti a juste noté que la sortie du gouvernement survient 43 jours après l’enlèvement du Sous-préfet d’Idabato.