Cette conférence de presse qui s’est tenu dans leur cabinet sis au lieu-dit montée Essomba intervenait juste après l’audition de l’épouse de Martinez Zogo au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED). « Nous ne faisons pas cette conférence parce que d’autres l’ont fait. C’est uniquement parce que ce jour, madame Diane Zogo a été entendue par la commission mixte », a indiqué Maitre Calvin Job à la presse. La famille n’a pas pris part pour des raisons de sécurité et de préservation de leur vie privée.
La famille de Martinez Zogo se nourrit du traitement de la presse et la justice pour leur fils.
À l’entame du point de presse, le collectif d’avocats des ayants-droit de l’animateur Martinez Zogo indique que la famille lui a demandé de passer un message chaleureux aux journalistes et qu’ils sont vraiment satisfaits de leur travail, d’autant plus que c’est dans la presse qu’elle s’abreuve, parce que n’ayant pas accès au dossier. « La famille suit effectivement l’affaire au gré de vos écritures, de vos orchestres, de vos documentaires. Nous n’avons pas accès au dossier à ce stade, nous n’avons pas accès aux éléments du dossier, c’est pourquoi on se nourri aussi de ce que vous dites », déclare le porte-parole du collectif d’avocats des ayants-droit de Martinez Zogo.
Le collectif d’avocat a dit à la presse que la seule chose que la famille veut est, que les auteurs de l’assassinat de Martinez Zogo soient interpellés et jugés. « Moi je n’ai pas en face de moi des gens qui crient vengeance ou qui disent que la clameur publique indique que telle personne soit interpellée, ces des gens qui sont épris de justice, qui veulent juste que les auteurs de ce crime crapuleux soient interpellés, soient jugés. Voilà ce que la famille veut. Que ce soit X ou Y, ça importe peu. Ce qui importe pour la famille, c’est que les auteurs soient interpellés et jugés », ajoute Me Calvin Job qui demande à la presse de respecter la douleur de la famille, de Diane Zogo (épouse Martinez Zogo), de ses enfants, qui pour certains aujourd’hui sont déscolarisés.
« Une défense qui ne sait plus par quel moyen se défendre »
Le collectif d’avocat dénonce la violation du secret de l’enquête au regard de la sortie du collectif de la défense de Jean Pierre Amougou Belinga. « Quand on voit un tel feu d’artifice de secret de l’enquête, de violation de secret professionnel, la seule conclusion à laquelle on va aboutir, c’est qu’on a une défense jusqu’au-boutiste, qui en quelque sorte fait pire. Quand on arrive à ces extrêmes, c’est qu’on n’a plus de moyens, on ne sait plus par quel moyen se défendre », déclare l’Avocat qui estime qu’on doit s’interférer dans le travail du commissaire du gouvernement.
D’après le collectif d’avocats des ayant-droits du journaliste Martinez Zogo, son épouse est en danger du fait des menaces qu’elle subit. « Il faut savoir que la veuve de Martinez Zogo subit des menaces. Elle a même été filée par deux véhicules il y’a deux semaines », indique Me Calvin Job qui ajoute que « nous parlerons des obsèques de Martinez Zogo une fois l’enquête préliminaire achevée ».
Le collectif d’avocat promet de communiquer en temps opportun par le même canal, lorsqu’il y aura un élément nouveau et dit faire confiance en la justice.