Enseignants expatriés en majorité
Parmi les enseignants recherchés, certains n’ont jamais pris leur poste, tandis que d’autres ont clairement abandonné leur travail. Les écoles de diverses villes du Cameroun, dont Mbanga, Belabo, Akono, Edéa, Nkwen, Bourha, Banyo, Ngomedzap, Minta, Wum, Diang, et bien d’autres, attendent certains de leurs enseignants depuis plusieurs années. Le communiqué révèle également que certains enseignants considérés comme « portés disparus » se sont installés à l’étranger, notamment au Canada, aux États-Unis, en Allemagne, et ailleurs. Ils sont 1571 enseignants au total.
Dans son communiqué, le Pr. Nalova Lyonga invite ces personnels en position d’abandon de poste de travail et signalés hors du pays, à bien vouloir se présenter dans son département ministériel, porte 507 bis, dans un délai de deux semaines, dès publication de ce communiqué. Surtout en possession de la fiche de cartographie des postes de travail dûment signée par leurs chefs hiérarchiques respectifs, et munis de toute autre pièce justificative de leur position administrative actuelle. Dans le cas contraire, des mesures disciplinaires seront prises à leur encontre.
De sources bien introduites au ministère des Enseignements secondaires, ce n’est pas la première fois que le ministre signe ce genre de communiqué.
Ce problème de personnel enseignant manquant est une préoccupation majeure pour le système éducatif du Cameroun, car il peut entraîner des perturbations dans l’enseignement et l’apprentissage dans ces écoles. Le gouvernement tente de remédier à cette situation en recherchant activement ces enseignants et en prenant des mesures pour combler les postes vacants.