La présidence de la République du Cameroun a réagi aux propos respectivement tenus par le président français Emmanuel Macron et un activiste de la diaspora lors du Salon de l’agriculture à Paris.
En marge d’une visite du Salon de l’agriculture de Paris le 22 février dernier, Emmanuel Macron, président de la République française a été Abordé par Abdoulaye Thiam alias Calibri Calibrio à qui il a accordé un entretien de cinq minutes.
Au cours de leur entretien, l’activiste de la B.A.S a d’une part attribué la notion de « génocide » au Cameroun et pour sa part, le président français a affirmé qu’il mettrait « pression » sur le Cameroun non sans évoquer les sujets cruciaux d’ordre diplomatique entre le pays de Paul Biya et celui d’Emmanuel Macron.
Le communiqué de la présidence
Après le communiqué du gouvernement par l’entremise du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi le dimanche 23 février dernier, Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’Etat, secrétaire général de la présence de la République s’est également inscrit en faux contre ce discours le lendemain.
Dans son communiqué de démenti, le proche collaborateur du président Paul Biya a rejeté les propos de l’activiste de la B.A.S ainsi que ceux d’Emmanuel Macron.
Pour étayer son communiqué, Ferdinand Ngoh Ngoh a indiqué que le chef de l’Etat est élu par le peuple et c’est à ce dernier qu’il a des comptes à rendre et non à un pays étranger bien que les deux entretiennent les relations d’amitié.
Par ailleurs, le membre du gouvernement souligne que la lutte contre la crise anglophone est le cheval de bataille du Cameroun grâce ce aux forces de défense qui agissent avec « professionnalisme » contrairement taux « allégations mensongères » proférées à son encontre.