« Tu es à la critique musicale ce que Grand Barack est à Richard Bona »
L’Artiste Valsero aujourd’hui résidant en occident après sa sortie de prison au Cameroun a monté ‘’la clinique de papa’’, dans laquelle il se prononce sur les sujets d’actualité au Cameroun, ainsi que de stars. Ses dernières sorties sur Maalhox et Grand Barack ont suscité la colère de ces derniers qui ont réagi à travers des publications. C’est dans ce contexte que l’Enseignant-Chercheur Eric Essono Tsimi est sorti de sa réserve pour demander à Valsero de sortir de sa clinique pour faire autre chose d’utile, parce qu’il se rend compte qu’au fil du temps, sa clinique l’abruti lui-même.
« Cher Valsero, même la critique culturelle à ses codes, tu es donc à la critique musicale ce que Grand Barack est à Richard Bona. Ce que Simo fait en interviewant Maalhox est plus utile à la société que le name-shaming auquel tu t’adonnes, tu enfonces des portes en papier, en t’attaquant aux tiens, aux femmes, aux aînés, qui chacun en ce qui le concerne se cherche, tire le diable par la queue, dans un contexte violent. Alors que tu es obligé toi-même de racler les fonds de tiroir pour faire du contenu. A Paris il y a plusieurs moyens de perfectionner ton art, ta tchatche, ton écriture même… parce que tu peux apprendre à écrire, même des choses rapides qui seraient mises en livres, tu es à Paris mon gars, et tu clashes des gens qui vivent à Elig-Mfomo !?! Tu te comportes comme un enfant gâté de 13 ans qui de son Pro Max en connaît surtout le prix, ne connaît quun seul usage: les filtres photo. Tu peux t’organiser et améliorer aussi ta façon de recevoir tes compatriotes qui y viennent régulièrement. La vraie critique musicale consiste à dire du bien de ce qui est bien et à se taire sur ce qui selon toi est mauvais sauf quand ce qui est mauvais est fait par des gens doués ou qui sont vraiment bien, et dans ce dernier cas tu dois prendre en compte les objectifs de l’artiste en question. On ne produit pas des artistes populaires de la trempe de Petit Pays chaque semaine, et le bruit et la médiocrité sont d’abord affaire de goût, au niveau basique. Déjà sors un peu de ta clinique, fais des piges dans des radios (tu devrais déjà avoir le droit de travailler) parce que la clinique est un espace d’abrutissement pour toi-même, tu vois tu te poses en censeur, et tu n’as toi-même aucun conseil éditorial. Tu fais le premier le deuxième le dixième podcast de la journée comme en concurrence avec ceux qui au pays n’ont que cela. Tu es à Paris, va dans les hauts lieux culturels, fréquente celles et ceux qui font l’histoire de la France noire, y compris tes compatriotes qui y sont, grandis, repose toi un peu moins sur les lauriers de ta voix. Qui dans le rap comme la critique fait du réchauffé alors qu’elle peut servir de la cuisine de chef, du gastronomique! », écrit l’analyste socio-politique.