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Eric Essono Tsimi : « Au Cameroun depuis cinq décennies seuls les morts ont connu l’alternance »

Dans une publication sur Facebook, le lundi 24 octobre 2023, Eric Essono Tsimi, universitaire exprime son point de vue sur la situation politique au Cameroun, mettant en évidence le long règne du président Paul Biya. Eric Essono Tsimi son intention de se présenter comme candidat à la présidence pour apporter des changements significatifs. Lebledparle.com vous propose le texte intégral.

Eric Essono Tsimi
Eric Essono Tsimi, Universitaire - DR

Biya has gone

Au Cameroun depuis cinq décennies seuls les morts ont connu l’alternance, il faut mourir si on veut voir partir Biya;  c’est de fait intellectuellement malhonnête et mentalement impossible de le considérer comme un « candidat » dans une élection présidentielle. La situation étrange, dysfonctionnelle, et complexe est que le ravisseur est devenu otage de ses otages. Il ne peut exister sans nous. Et nous nous n’arrivons pas à le décapiter.  La conquête du pouvoir est plus que jamais  solitaire, c’est du un contre un, parce que Biya est seul, ça ne compte pas ses gorilles, ses mercenaires, ses obligés, c’est du business, et malheureusement ceux qui se lèvent contre lui se retrouvent seuls. Il a neutralisé les siens, et si les survivants ne peuvent rien contre lui, ils ne peuvent non plus rien après lui, le pouvoir est au sol, pas à Ngo Ngo, pas aux français, pas à l’opposition qu’il a épuisée, au sol je vous jure, et Biya veille à ce qu’aucun des kleptocrates qui l’entourent ne s’en saisissent, ils en jouissent c’est sur, mais de manière superficielle, sans pouvoir de transformation, comme assignés à résidence… C’est pourquoi je vais aller le chercher. Le problème des enseignants, celui des artistes, la jeunesse qui part, il n’y a pas parmi les candidats déclarés ou les plus audibles une personnalité qui puisse mieux que moi servir ces intérêts catégoriels et en même temps rendre le pouvoir aux régions. Je ne suis pas un simple candidat, je ne suis pas un gentil, j’aime mon prochain mais je préfère le Cameroun, je viens, et je viens pour faire un hold-up.

Pour approfondir :   Christian Bomo Ntimbane : « il n’y aura pas de "chez eux ou de chez nous" au Cameroun »

Eric Essono Tsimi

 


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