Le politologue Erice Mathias Owona Nguini était comme à l’accoutumée, invité à l’émission Club d’élites diffusée sur la chaine de télévision Vision 4 et sur Satellite FM entre 11 et 13h pour donner son avis sur les questions d’actualité.
C’est autour de la présentatrice du programme Club d’élites Albertine Bitjaka qu’Éric Mathias Owona Nguini et autres panélistes percutants ont débattu des sujets brulants de l’heure.
Appelé à faire une analyse sociologique des fondements des actes de violences observés entre les 9 et 10 octobre 2019, l’enseignant d’université pense que « Le processus d’intégration nationale ne doit pas signifier l’écrasement des communautés dans leur espace de référence en même temps qu’il y a le souci de prendre en compte l’ensemble des composantes de l’Etat national en tant que société », analyse-t-il.
Par ailleurs, « Il est aussi important de prendre en compte les intérêts et les attentes de ces communautés-là. C’est là la spécificité de l’organisation des Etats dans notre espace, dans les sociétés qui ont ce type de configuration », a relevé l’enseignant des sciences politiques à l’Universités de Yaoundé II-Soa
De ce fait, il ne va pas sans relever que : « La démocratie majoritaire appliquée dans une société multicommunautaire peux peut, être un élément d’oppression. Ça veut dire que certains groupes ayant une forte composition démographique peuvent utiliser pour asservir les autres groupes au nom de la démocratie. Mais en réalité il n’y aura pas démocratie dans ces conditions », souligne l’homme des sciences.
Rappelons que les 9 et 10 octobre 2019, la ville de Sangmélima dans le département du Dja et Lobo, région du Sud a connu des échauffourées que les uns ont aussitôt traduites en affrontements intercommunautaires mais qui pour gouvernement, il n’en était rien.
Les violences sont parties de la mort d’un conducteur de moto du chef-lieu du Dja et Lobo.