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Eric Niat à propos de Cabrel Nanjip : « La ville de Bangangté perd ainsi, l’un de ses dignes ambassadeurs »

Nanjip Niat

L’artiste comédien Cabrel Nanjip Nyamton est décédé très tôt ce matin de suite d’un accident de circulation au niveau d’Edéa.

Perte d’un Ambassadeur

Ayant appris la nouvelle, le Magistrat municipal de la ville de Bagangté voir dans la disparition du web comédien, la perte d’un ambassadeur de la ville qu’il dirige et adresse ses condoléances à la famille.

« Bonjour à tous. C’est avec une profonde tristesse que j’apprends le décès, ce matin 14 juin, de l’artiste Cabrel Nanjip un digne fils Bangangté. Décès survenu sur la Nationale No3, axe routier DoualaYaoundé.  Il était avant tout un petit frère plein de talent et d’énergie qui a exporté le Medumba à travers ses sketchs audelà de nos frontières. Les habitants de la commune de Bangangtel’ont croisé à plusieurs reprises lors de mes événements et ceux organisés par la commune de Bangangté , surtout quand ça concernait le développement de la cité et des activités menées en faveur de la jeunesse.  La ville de Bangangté perd ainsi, l’un de ses dignes ambassadeurs.  Tout en apportant la consolation des populations, associées aux miennes, je puis rassurer sa famille que ses obsèques se dérouleront dans la dignité, et dans le strict respect de l’image de l’homme qu’il a été, dont pleine de vie.  Que la terre de nos ancêtres te soit légère petit frère et mes condoléances à sa famille, avec une pensée particulière pour sa maman affectueusement appelé «  Tata Claire « , ses proches ainsi que ses fans », écrit Eric Niat.

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Merci Cabrel Nanjip

L’Avocat Christian Bomo Ntimbane a aussi réagi à la mort de Cabrel Nanjip. Il adresse ses condoléances et lui dit merci pour tout ce qu’il a donné pour le cameroun. « Quelle tristesse d’apprendre le décès tragique de notre jeune compatriote Cabrel NANJIP, l’un des humoristes de notre pays qui se distinguait par son professionnalisme et l’originalité de ses mises en scène. Je me souviendrais toujours  d’un de mes  commentaires  que j’avais fait sur son mur pour apprécier son professionnalisme dans la promotion d’un produit anti incendie. Il avait répondu par un grand  Merci. Cette gratitude  témoignait certainement de la belle âme qu’il était. Ses proverbes en langue mendumba, sa vidéo dans la chanson « minbong mi Mane ya bé » !…. Que du rire! On s’éclatait, destressait….Cabrel NANJIP, MERCI ! À sa famille, ses proches, amis, fans,  ses collègues  humoristes et comédiens, j’adresse mes sincères condoléances. Au vu de ce qu’il nous a donné,  organisons- lui des obsèques vives, dignes d’un grand artiste. D’un grand ambassadeur culturel du Cameroun », écrit Christian Ntimbane Bomo de la Société Civile des Réconciliateurs.

Aïssatou Bouba Dalil pointe le doigt sur la qualité du secours. « Il y a certaines morts qu’on peut éviter en améliorant la qualité des premiers secours dans ce pays. On ne manipule pas un grave accident de la route en le tirant dans tous les sens. On attend les secours en essayant de le maintenir éveillé. Doux repos l’artiste », écrit la militante et cadre du MRC.

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Alice Sadio pointe plutôt le doigt accusateur sur l’état des routes. « Bref, la route qui relie les deux plus grandes villes du Cameroun, pays de 30Millions d’habitants, est un sentier. Qui tue, tue et tue encore. RIP Cabrel Nanjip », écrit la femme politique.

C’était un fils!

« En décembre 2019, j’avais lancé une opération publique de solidarité pour les populations de Ngouache, touchées par un glissement de terrain. L’une des premières personnes à s’être spontanément mise à disposition, était Cabrel Nanjip. Le matin il fallait décoller, il était injoignable, emporté par le sommeil. Il va me rappeler alors que nous étions presque dans le Moungo. Il va prendre un véhicule en course pour nous rattraper et intégrer le bus que nous avions. Il ne nous rattrapera jamais, et il arrive finalement à Bafoussam avec ses propres moyens. Jamais il ne m’avait appelé par mon nom. Juste à chaque fois « Mon Papa ». Derrière le bouillonnant personnage des réseaux sociaux, se cachait un jeune respectueux qui savait écouter. La vie est ainsi faite. Va en paix », écrit Martin Camus Mimb, Journaliste.

Nanjip Mimb

 

 


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