La situation socio-politique au Niger continue d’alimenter les colonnes de la presse nationale et internationale. Ce dimanche était la date butoir de la Cedeao pour restaurer le président Mohamed Bazoum déchu par le coup d’Etat avec une intervention militaire qui n’a finalement pas eu lieu. Et Eric Yombi estime que cette intervention militaire « …La probabilité qu’il y ait intervention militaire au Niger est faible. On ne peut pas faire la guerre aujourd’hui sans faire la guerre des opinions… », pense le journaliste, joint au téléphone.
Un putsch salutaire
Pour Eric Yombi, le Niger est le dernier rempart de la France en Afrique de l’Ouest. « Le Niger est le dernier Bastion de la France en Afrique de l’Ouest, et si elle perd ce bastion, ses intérêts seront sérieusement menacés », déclare le Journaliste spécialisé en relations internationales. « Les populations nigériennes, voire celles de l’Afrique Noire voient en ce coup d’Etat (du Niger) un putsch salutaire… », ajoute-t-il.
« Ce vent qui souffle en Afrique l’Ouest arrivera en Afrique Centrale, mais on ne sait par quel moyen, ni à quel moment… Le train de l’histoire est en marche… », prévient-il.