Le journaliste et directeur de la chaine de télévision camerounaise Vision4 n’est pas très fier de ses confrères qui ne font pas preuve de patriotisme dans le traitement de l’information.
Il l’a fait savoir au cours de leur traditionnelle émission Tour d’Horizon, diffusée entre 10 h 30 et 11 h 55 de lundi à vendredi.
La thématique centrale de ce lundi 5 aout 2019 était axée sur la mutinerie dans les prisons de Kondengui et Buea.
« Les journalistes camerounais se comportent comme les charognards. Ils attendent toujours qu’il y ait un mouvement pour qu’ils bougent », a-t-il regretté d’entrée de jeu.
Pour continuer, le présentateur vedette de Club d’Élites révèle que : « Les prisonniers de la crise dite anglophone entrainés par quelques militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont engagé un mouvement qui a pratiquement obligé les forces de l’ordre à utiliser la force pour établir l’ordre. Dieu merci, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, à en croire la communication officielle du gouvernement. Les personnes qui ont été interpellées ont été redéployées dans d’autres prisons pour ne plus permettre ce genre de mouvement ».
Ernest Obama estime qu’aujourd’hui, on assiste à une sorte de responsabilisation. On veut trouver le coupable de ce qui s’est passé à la prison centrale de Kondengui.
Selon lui, la surpopulation carcérale et les mutineries ne sont pas une exclusivité camerounaise : « Les mutineries de Kondengui et de Buea datent de mathusalem. Ces problèmes ne datent pas du gouvernement de Dion Ngute, encore moi de Philémon Yang. Le problème c’est qu’au Cameroun on est largement au-dessus de la capacité pour laquelle la prison a été construite. Mais est-ce que ce problème est camerounais ? Non ! Des chiffres montrent qu’aux États-Unis ont est à 140 % de surpopulation carcérale. Ça veut dire que même là-bas, il y a le problème de surpopulation carcérale », a soutenu l’ancien journaliste d’Ariane TV.