Le présentateur de la Grande Interview s’est rangé du côté de son confrère et a fustigé les irrégularités qui ont jalonné sa mise aux arrêts.
L’arrestation d’Ernest Obama hier par les Forces de la gendarmerie suscitent des réactions contrastées de jubilation et de compassion au sein de l’opinion publique nationale. Dans une publication Facebook ce matin 19 juin 2020, Jean Bruno Tagne a décidé d’omettre toutes les divergences d’autrefois, pour témoigner de l’empathie au désormais ex journaliste du groupe L’Anecdote qui a été interpelé de manière peu orthodoxe.
«Une pensée pour Ernest Je ne sais pas de quoi il est accusé. Mais la mise en scène de son interpellation et cette volonté manifeste de l’humilier sont inacceptables en République. Lorsqu’un homme fait face à l’injustice, il faut trouver la force de taire nos ressentiments passés ou présents pour dire non. Toute ma compassion émue et sincère à Ernest Obama», écrit l’ancien pensionnaire de Canal 2 International.
«Cette façon d’utiliser les institutions pour humilier les gens semble être un classique de la maison et rapproche ce pays chaque jour un peu plus d’une véritable République bananière», ajoute-t-il avant de faire un listing des affaires similaires qui ont eu lieu par le passé dans de l’entreprise de Jean Pierre Amougou Belinga.
«Ce fut déjà le cas avec les David Eboutou, Xavier Messe, Vincent Sosthène Fouda, George Gilbert Baonla… jusqu’à quand?». S’interroge Tagne. «Vivement l’État de droit dans ce pays», conclut-il.
En rappel, il y a plusieurs mois, Obama taclait le Directeur de Naja production après que ce dernier avait lancé un appel à la désobéissance.