Dans le cadre de leur émission quotidienne Tour d’Horizon, diffusée entre 10 h 30 et 11 h 55, de lundi à vendredi sur les antennes de la télévision privée camerounaise Vision4, les quatre Dinosaures de l’information sont revenus sur la question de la drogue en milieu jeune.
Dans son analyse, le directeur de cette chaine de télévision, Ernest Obama a jeté le tort sur les pouvoirs publics. D’après lui, les circuits de vente illicite des médicaments drogues et autres stupéfiants sont connus de tous, mais curieusement rien n’est fait : « On voit des gens sous le soleil, la pluie passe par là, les cartons se mouillent on revient le lendemain, on vous sert le même médicament ; et ça se passe dans l’indifférence totale des autorités », a-t-il fait remarquer, avant de relancer que : « Il y a tout un marché de médicaments au marché central de Yaoundé ; un médicament il y a d’abord la conservation. On peut même vendre un bon médicament dans la rue, mais la conservation n’est pas bonne. Quand il y a un enfant qui meurt comme ça, ça va émouvoir pendant deux, ou trois jours, maximum une semaine, et ça va passer sous silence ».
Le présentateur de Club d’Élites, ne passe pas par quatre chemins pour démontrer que les vrais auteurs de ces médicaments et autres stupéfiants sont dans le gouvernement : « C’est vous qui êtes les grossistes de ces médicaments. Quand je dis vous, ces ceux que Martial (Martial Owona ndlr) appelle souvent, les quelques choses de la république. C’est eux qui vendent les médicaments de la rue. C’est eux qui sont les grossistes », nous rassure-t-il,
Pour lui, il ne suffit pas d’accuser les enfants, mais d’interroger les voix d’approvisionnement en médicament au Cameroun : « Comment ces médicaments entrent-ils au Cameroun ? C’est facile de s’en prendre aux enfants. Je pense qu’il y a des circuits légaux à travers lesquels les médicaments entrent dans un pays. Les médicaments qu’on vend au marché central, ceux qu’on vend au marché de Nsam, comment font-ils pour entrer au Cameroun ? peuvent-ils entrer au Cameroun sans la complicité des autorités ? » S’est-il interrogé ; avant de conclure que « Si un enfant meurt du Tramol, il faut accuser le gouvernement »