Le Groupement des Entreprises du Cameroun (GICAM), par la voix de son président Célestin Tawamba, a adressé le 08 août dernier une lettre au Ministre des Travaux Publics, exprimant son inquiétude face à la dégradation continue des routes nationales n°3 et n°5.
Selon le Gicam, ces deux axes, reliant Douala à Bafoussam et Yaoundé via Edea, sont parmi les plus importants du réseau routier national, jouant un rôle crucial dans l’économie du pays et dans la desserte des pays enclavés voisins comme le Tchad et la République Centrafricaine.
Dans cette correspondance datée, le GICAM déplore les nids-de-poule, fissures et autres détériorations qui mettent en danger la sécurité des usagers et entravent le bon fonctionnement de l’économie nationale. L’évacuation des produits depuis les ports vers les grandes villes et les bassins de production est fortement compromise, affectant ainsi l’approvisionnement des chefs-lieux de région.
Les entreprises, particulièrement celles dépendant du transport routier, subissent d’importants retards dans leurs transactions, une augmentation des coûts opérationnels, et une usure prématurée des véhicules. Cette situation entraîne une hausse des prix des produits et services, alimentant les tensions inflationnistes.
Face à cette situation urgente, le GICAM appelle à la mise en œuvre immédiate d’un programme de réhabilitation des infrastructures routières pour améliorer la sécurité, la fluidité du trafic et la compétitivité des entreprises. Le Patronat insiste pour que la réhabilitation des routes nationales soit une priorité absolue du Ministère des Travaux Publics.