La traque de l’agresseur a duré six jours, mobilisant d’importants moyens, y compris des chiens pisteurs, dans les rues piétonnes de la ville.
L’incident, survenu le mardi 16 juillet 2024, a suscité une vive émotion, notamment parce qu’il s’est produit dans l’enceinte universitaire et a été observé par de nombreux témoins depuis le Café Red Wagon voisin, lors de l’intervention policière.
Devant les autorités judiciaires, l’agresseur a fourni un récit détaillé des événements. Cependant, les détails de son témoignage et les motifs de l’attaque n’ont pas été divulgués par la police ni par le procureur.
Des questions se posent quant à la présence d’une arme blanche sur le campus, et l’inquiétude règne parmi les étudiants et le personnel de l’université.
Les enquêteurs ont confirmé que tant l’auteur que la victime sont des étudiants de l’Université des sciences appliquées Rhine-Waal. Aucun élément ne laisse supposer un acte à motivation politique ou un crime passionnel.
L’incident est actuellement traité comme une grave agression physique plutôt qu’une tentative de meurtre.
L’étudiant camerounais blessé est actuellement soigné dans un hôpital local, et sa vie n’est pas en danger.
Le président de l’université, Oliver Locker-Grütjen, et le chancelier, Michael Strotkemper, ont adressé un message par courriel à la communauté universitaire et au public, exprimant leur soutien à la victime et à tous ceux affectés par cet événement.
Ils ont assuré que, bien que l’agresseur ait été en fuite, il n’y avait plus de menace immédiate et que l’université avait communiqué sur les ressources d’aide psychologique disponibles.
Ils ont également salué l’efficacité de la collaboration avec les services d’urgence de l’université et ont confirmé que toutes les procédures d’urgence prévues avaient été activées, contribuant au retour au calme sur le campus.