Aboubakar Ousmane Mey, président fondateur de l’association « Justice Plus », répondant à la correspondance de Maurice Kamto formulée le 29 août 2020, a affiché sa volonté à cheminer avec le leader du MRC dans l’optique de renverser le régime Biya dont l’âge aujourd’hui ne permet plus de répondre aux attentes des Camerounais.
Dans sa correspondance adressée au président fondateur de l’association « Justice Plus », et dont l’objet est « situation politique de notre pays et appel à un front commun républicain pour sauver le peuple camerounais d’un désastre certain », Maurice Kamto invite son destinataire à constater non seulement « l’échec » du Grand dialogue national, organisé du 30 septembre au 4 octobre 2019 à Yaoundé, mais également à œuvrer pour un départ « pacifique » de ce dernier qui a « volé le rêve de plusieurs générations de Camerounais ».
« Je me suis adressé au peuple camerounais, le lundi 24 août 2020, sur la base de la situation sécuritaire catastrophique de notre pays, notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et des vives tensions politiques qui persistent depuis le scrutin présidentiel d’octobre 2018. Le message principal de mon adresse était la mise en garde ferme de M. Paul BIYA et de son régime sur l’organisation de toute nouvelle élection dans notre pays sans satisfaire aux deux exigences suivantes : Négociation et mise en place d’un cessez-le-feu dans le cadre du conflit armé dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ouvrant la voie à un véritable Dialogue Nationale Inclusif ; Réforme consensuelle du système électoral », écrit Maurice Kamto dans sa correspondance que nous vous proposons en dessous.
Le soutien de Aboubakar Ousmane Mey
En réponse à la lettre de Maurice Kamto, Aboubakar Ousmane Mey n’a pas manqué d’afficher son intérêt à rejoindre le combat. Pour lui, les termes avec lesquels le patron du MRC s’est adressé à lui méritent une attention particulière pour l’intérêt commun : « M. Kamto nous a en de termes sensibles, invités à une mobilisation pour l’intérêt supérieur de la partie ! Vu la situation et l’âge de P. Biya, le temps me semble indiqué pour une alternative crédible de changement au sommet de l’État. Nous travaillerons donc ensemble ! », a-t-il rassuré.