Dans l’arrondissement de Logone Birni, des milliers d’habitants ont fui les violences pour se réfugier à Oundouma dans la province de Chari Baguirmi au Tchad voisin.
Les affrontements entre les communautés Arabe Choa et Mousgoum suite à un différend foncier en début de semaine dernière on fait plusieurs morts et de nombreux dégats matériels.
Parmi les victimes, apprend-on, les femmes et les enfants sont les couches les plus touchées : « des enfants pleurent de faim, des mères désespérées incapables de nourrir leurs progénitures, sans abris, ces personnes manquent presque de tout. L’école publique du village Oundouma peine à contenir ces réfugiés. Les tables-bancs sont transformés en couchage. Les feuilles de rôniers servent de nattes. La population, hôte, après trois jours d’accueil, épuisent son stock de période de soudure. La situation est tout simplement critique », a déclaré à nos confrères de Tchad info, un membre d’une délégation humanitaire descendu sur le terrain pour évaluer la situation.
Le retour à la paix
Les deux communautés impliquées dans le conflit intercommunautaire observé dans le Logone et Chari en début de semaine se sont engagés pour une paix durable…
Sur convocation du gouverneur de la région de l’Extreme-Nord le samedi 14 aout, les parties prenantes du conflit sanglant qui s’évit dans l’arrondissement du Logone Birni ont signé un accord de paix.
Pour la partie Arabe Choa représentée par l’honorable député Kamsouloum Abbakabir, les fils du département n’ont pas tiré les leçons des conflits tragiques du passé, il est donc temps d’aller au dialogue pour une résolution de cette crise.
Les Mousgoums de leur côté sont représentés par le Pr Mat Mazra. Ce dernier dit se présenter en tant que fils du département du Logone et Chari et il prie pour que les belligérants de ce conflit envenimé par les réseaux sociaux reviennent à la raison.