Le dernier match des lions indomptables du Cameroun en Coupe des Confédérations a laissé un gout de regret à Fabrice Ondoa et ses coéquipiers.
Face à l’Australie ce jeudi 22 juin dans le cadre de la deuxième journée de la Coupe des Confédérations dans le groupe B, le gardien camerounais se montre confiant, promet de ne plus respecter l’adversaire. «Le football, ce n’est plus sur le papier sinon on ne serait pas à 0-0 contre le Chili après 80 minutes… On doit réagir différemment contre l’Australie», martèle t-il dans une interview accordée à Cameroon Tribune avant le match. Cameroun Vs Australie.
La frustration de la défaite de dimanche dernier est-elle définitivement oubliée ?
Ce match est derrière nous. Il nous a servi de leçon, car on ne savait pas où on allait pour notre première sortie dans ce tournoi. On savait juste qu’on allait jouer contre l’une des meilleures équipes du monde. C’était vraiment une bonne expérience pour nous. Ce qui nous permet de rester positifs pour la suite.
On n’oublie pas la défaite, sinon on retombe dans les mêmes erreurs. Mais on avance. Notre objectif n’est pas tant la victoire finale, mais la préparation de la coupe du monde 2018. La pression vient de ce que nous voulons apprendre avant tout.
Justement, quelles seront les erreurs à ne plus commettre ce jeudi ?
Ne pas respecter l’adversaire. Nous avons trop respecté le Chili au début, notamment à cause de son rang au classement FIFA et des derniers résultats contre des pays comme le Brésil et l’Argentine. On avait des frustrations à certains moments sur le terrain par rapport à la qualité de leurs joueurs. Est-ce qu’on va chercher le joueur directement ? Est-ce qu’on attend ? Tout cela a été préjudiciable. Et à un moment donné, nous avons clairement manqué de réussite.
On doit réagir différemment contre l’Australie, même si elle est moins bien classée que nous. Le football, ce n’est plus sur le papier sinon on ne serait pas à 0-0 contre le Chili après 80 minutes. Notre adversaire a toutes ses chances. Ce sera une finale pour tout le monde. Ce sera certainement un beau match, mais il sera différent, car on ne sait pas trop à quoi s’attendre.
Quel est le secret de vos parades qui font désormais votre réputation ?
C’est essentiellement la confiance du groupe, l’importance que tu as pour tes coéquipiers, le regard qu’ils portent sur toi. Nous sommes une vraie équipe, une famille soudée. Quand tu as ce sentiment, tu te dis qu’il y a 22 coéquipiers, dont Oyongo Bitolo qui nous suit, et plus de 22 millions de Camerounais qui comptent sur toi et tu sais que tu dois tout faire pour éviter la défaite, surtout ne pas encaisser.