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Fausse monnaie : Deux faussaires camerounais interpellés en Afrique du Sud

Au cours d’une opération conjointe menée mardi le 03 septembre 2024 par les Hawks, l’unité K9 du service de police sud-africain (SAPS) et des représentants de la Banque de réserve sud-africaine, deux citoyens originaires du Cameroun ont été arrêtés pour fabrication de fausse monnaie.

Deux faussaires camerounais aux arrets en Afrique du Sud
Les Deux camerounais aux arrêts en Afrique du Sud - DR

En Afrique du Sud, les nouvelles ne sont pas bonnes pour l’image du « Continent » (le Cameroun). Selon les informations rapportées par la presse locale, deux hommes ont été arrêtés mardi le 03 septembre à Pretoria pour avoir prétendument imprimé des rands et des dollars américains contrefaits depuis une maison de Pretoria. Identifiés comme des Camerounais, Jude Yaya Oka et Evans Akor Tiku ont été interpellés par l’équipe d’enquête sur les crimes organisés graves des Hawks, basée à Pretoria, en collaboration avec l’unité SAPS K9 ainsi que par les représentants de la Banque de réserve sud-africaine, qui ont opérationnalisé les informations reçues du Counter & Security Intelligence, Crime Intelligence.

« L’équipe est descendue dans les locaux de Silver Lakes, Pretoria. Un self-stockage a été perquisitionné. C’était après que les deux suspects aient été interrogés. À l’intérieur de l’entrepôt se trouvaient des sacs en plastique noirs que les accusés étaient en train de charger dans un véhicule à moteur garé à proximité », a indiqué le capitaine des Hawks Lloyd Ramovha.

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Lors de l’arrestation a ajouté Ramovha, les responsables de la loi avaient saisi la fausse monnaie, une imprimante utilisée pour fabriquer la fausse monnaie, le véhicule utilisé pour commettre l’infraction, des coffres-forts numériques et des guichets automatiques. La police a également saisi deux machines qu’elle aurait utilisées pour fabriquer de la fausse monnaie, notamment de la poudre noire généralement appelée Black Dollar.

On ne sait pas exactement combien d’argent les deux hommes ont imprimé, mais on estime que le montant pourrait être égal à des millions de francs CFA. Les suspects doivent comparaître devant le tribunal de première instance de Pretoria mardi prochain pour une audience de mise en liberté sous caution.

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