Pendant que le général Pierre Semengue n’est pas d’humeur à approuver les résolutions qui ont été prises par le comité exécutif de la Fécafoot ce mardi 3 septembre2019, Seidou Mbombo Njoya donne les raisons profondes de la situation qui prévaut.
« La crise de confiance profonde entre la ligue de football professionnel et la majorité des clubs professionnels, le nom respect récurrent des dispositions statutaires de la ligue liés au mauvais fonctionnement des organes à l’instar de la non tenue des assemblées générales, l’inexistante des procédures budgétaires et financières, l’inexistence d’un organigramme et d’un plan cohérent de gestion des ressources humaines, la remise en cause de la tutelle de la fédération et de ses prérogatives, l’opacité dans la gestion des subventions allouées par l’Etat et la Fécafoot », a décrié Seidou Mbombo Njoya au microphone de la Cameroon Radio Television(Crtv) au journal de sports.
Pour le président de Fédération Camerounaise de football (Fécafoot), l’accumulation de tous ces maux à la LFPC présageait inéluctablement la mise en écart de son dirigeant.
« En refusant de se soumettre à se corpus réglementaire, la PFP s’est elle-même mise en rupture de bancs vis-à-vis de sa tutelle », déduit-il.
Au sujet des subventions de la LFPC par la Fécafoot, le patron de l’instance faitière du football camerounais, précise : « depuis la création de la LFPC, la Fécafoot a versé plus de 2 milliards de francs CFA ». Ce qui porte à croire la LFPC aurait perçu une subvention de sa tutelle depuis deux ans.
Cette une réaction à l’affirmation faite par le général Pierre Semengue dans son communiqué radio-presse suite à la suspension de la LFPC le 22 août 2019.
En effet ce dernier affirmait n’avoir pas reçu même un seul radis de la Fécafoot depuis l’installation du nouvel exécutif.
Entretemps, un comité transitoire de la ligue de football professionnel est mis en place et le général Semengue, bien qu’élu membre d’honneur à la Fécafoot, n’entend pas accepter la décision et reste déterminé à saisir la plus haute instance juridique en matière de sport pour que « justice soit faite ».