Après le premier communiqué qui conteste la dissolution de la LFPC par l’Assemblée générale de la Fédération camerounaise de football, le général Pierre Semengue a adressé une correspondance pour constater l’illégalité de la dissolution.
Dans sa correspondance, il rappelle la décision qui avait rejeté la première tentative de dissolution de la LFPC. À partir de ce rappel, il estime que la dissolution lors de l’assemblée générale du 27 août 2022 est une violation de ses propres textes et celui de la Fifa. « Les statuts de la Fifa (art 14 al. 1a) et de la Fecafoot (art 75 al.2) font obligation à la Fecafoot et à ses membres d’observer en tout temps les décisions du TAS prises en appel sur la base de l’article 57 alinéa 1 des statuts de la Fifa. La résolution n°16 du communiqué final de la session de l’assemblée du 03 mars et du 12 août 2021 est incontestablement une violation manifeste des statuts de la et de la Fecafoot », écrit Pierre Semengue.
En convoquant les textes sur les libertés d’association, il réitère sa détermination à utiliser les voies légales pour contester la décision de la Fecafoot. « En sa qualité de membre de la fédération, la ligue est une association adhérente et la Fecafoot une association d’adhésion. Conformément à la loi n°99/011 du 20 juillet 1999 relative à la liberté d’association et aux textes particuliers qui régissent les associations sportives, elles sont toutes dotées de personnalités juridiques bien distinctes. Le LFPC est couverte par le récépissé de déclaration d’association n°00DD0573/JRDA/J06/BAPP délivré le 23 mai 2012 et se voit à nouveau contrainte de contester, conformément aux voies de droit, cette énième tentative de violation grave des textes par la Fecafoot », ajoute le général à la retraite.
Pour rappel, le président de la Fecafoot a limogé le général Pierre Semengue de son poste de président du CTFP, l’organe transitoire chargé de l’organisation des championnats professionnels de football.