Selon Serge Branco, l’audio en question révèle que Samuel Eto’o a d’abord réprimandé son ami pour des actes inappropriés, prenant ainsi ses responsabilités en tant que président de la Fecafoot. De plus, Branco souligne que Samuel Eto’o n’était pas au courant des agissements d’un arbitre malhonnête, ce qui montre son désir de maintenir l’intégrité de l’organisation.
Une révolution chinoise à la FECAFOOT ?
L’ancien Lion indomptable voit dans les épreuves traversées par la Fecafoot une révolution du football camerounais, une période de changements qui nécessite du temps et de la patience. Branco compare cette révolution à la révolution chinoise, qui a mis plus de 20 ans pour porter ses fruits.
Malgré les défis et les collaborateurs indélicats qui peuvent exister au sein de la Fecafoot, Serge Branco encourage Samuel Eto’o à persévérer dans ses efforts pour mettre en place des réformes et des mesures qui permettront de préserver l’éthique et l’intégrité de la Fédération camerounaise de football.
Il est important de noter que la perception de Serge Branco est personnelle et qu’elle ne représente pas nécessairement l’opinion générale. La situation à la Fecafoot reste complexe et nécessite une gestion minutieuse pour parvenir à des résultats bénéfiques pour le football camerounais.
Lebledparle.com vous propose un extrait des propos du journaliste à Equinoxe TV :
« Cet audio est pour moi l’exemple concret de la bonne gérance du président de la Fecafoot. Dans cet audio, il réprimande d’abord son ami. “Yu n’aurais pas du faire ça. Tu n’aurais pas du arrêter le ballon. Tu aurais du porter des réserves. Tu me mets en difficulté parce que tu es mon ami“. Deuxièmement, il n’est pas au courant. On l’appelle pour lui dire qu’un arbitre a fait la combine. (…) Ce qui est en train de se passer à la Fecafoot, c’est une révolution du football camerounais. Il faut du temps. Au Cameroun, on est pas habitués à des réformes. On est impatients. Je vous le dis encore une fois, pour gérer la Fecafoot, on fait des deals, on tend la main. Mais quand je tends la main à quelqu’un, je ne suis pas responsable de sa moralité. Je ne suis pas responsable de son éducation. »