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Féconde Noah : « Le Dr Taïga doit soutenir les entrepreneurs locaux pour les mettre à niveau »

Des poussins dans un poulailler au Cameroun

Dans une tribune publiée sur la toile le 7 avril 2021, Anne Féconde Noah Biloa, porte-parole de Cabral Libii se prononce sur la correspondance du ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales, Dr Taïga, à l’Ambassadeur du Cameroun au Brésil, relatif à l’importation des produits et sous-produits aviaires du Brésil. La militante du PCRN pense que ce n’est pas une bonne initiative et qu’il est important de travailler avec les entrepreneurs locaux pour les mettre à niveau afin de corriger le déficit au niveau de la production avicole.


Des poussins dans un poulailler au Cameroun
Des poulets dans un poulailler au Cameroun – DR

SUR L’IMPORTATION DES PRODUITS AVIAIRES.

A la lecture de la correspondance de M le MINEPIA, autorisant l’importation des produits aviaires, je dois confesser mon désarroi.

Ses services vont probablement faire valoir notre ignorance des contours des grands dossiers de la République, mais le fait est qu’en 2021, le Cameroun en est encore à importer littéralement de la « nourriture », et ce n’est absolument pas justifié.

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Ayant connaissance de ce que des compatriotes comme Stéphane Tabeu , Paulette Ngo Mbem , Patrice Towa  pour ne citer que ces 3,sont capables de faire en terme de valorisation du MADE IN CAMEROON, technologique, agroalimentaire et textile, vinicole; je ne doute pas de la capacité de notre pays à satisfaire  la demande, en s’appuyant sur des solutions Camerounaises.

J’ai l’intime conviction que si le Ministre, convoque les acteurs de cette filière, aussi bien les  producteurs moyens, et organisés; que les petits fermiers du quartier dont l’expertise est tout de même avérée, la réflexion consensuelle produirait de bons résultats.

Une telle initiative aboutirait à des solutions opérationnelles, permettant de soutenir la filière pour que les entrepreneurs locaux puissent répondre à la demande, en lieu et place des seules analyses bureaucratiques, qui motivent très souvent de tels accords.

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L’un des axes majeurs déclinés par le SND30 est la priorisation de la préférence nationale à la consommation, ce qui induit donc le soutien à la production et à la distribution locale.

Si pour de simples produits aviaires, notre pays doit continuer de dépendre des importations, dans quel secteur cette préférence nationale sera-t-elle mise en œuvre?

N’est-il pas plus efficace de soutenir les entrepreneurs locaux pour les mettre à niveau, au lieu d’acheter perpétuellement chez les autres? Je laisse le soin à ceux qui en savent plus de nous édifier.

Anne Féconde


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