Lebledparle.com, CWT
Sur la question de l’esclavage des noirs en Lybie, l’Inspecteur Général du ministère de la communication, par ailleurs Secrétaire par intérim du même département ministériel pense que Samuel Eto’o qui s’est prononcé sur le sujet, est aussi un esclave d’une certaine manière.
Le scandale sur les migrants africains vendus comme des esclavages en Libye, a été révélé en semaine par la chaine France 3. Egalement en semaine, il y a eu un cri de détresse lancé par Claudy Siar, Animateur de Radio France Internationale. Le descendant des esclaves africains dans sa vidéo partagée en boucle, s’est insurgé sur la passivité des dirigeants africains, ainsi que les footballeurs.
Suite à la l’indexation des dirigeants africains qui ne font rien par rapport à cette situation, tout comme les footballeurs, l’ancien capitaine des Lions indomptables n’est pas resté insensible à l’interpellation du présentateur de radio tropicale sur RFI. « Mon cœur saigne. Décidément, nous ne sommes que portés vers de vaines choses. […] Une fois encore nous faisons preuve de lâcheté » a réagi Samuel Eto’o sur son compte facebook ce jeudi 16 novembre et rapporté par Lebledparle.
Ce sujet a été le premier focus de l’émission Club d’Elite du dimanche 10 novembre sur Vision 4. Pendant sa prise de parole, l’enseignant d’université a relevé que l’attaquant et capitaine du club turc Antalyaspor est un esclave autrement. « Parlant de l’esclavage, je suis content que notre goléador Samuel Eto’o s’est exprimé sur ce sujet, lui-même c’est un esclave d’une certaine manière. Quand vous voyez le Mercato d’africains se dérouler. Quelle est la différence ? C’est une différence d’échelle ! Mais quand on vend les joueurs africains c’est de la traite. On spolie les ressources qui sont des ressources endogènes et on les vend à vil prix. Pour que Samuel Eto’o devienne ce qu’il est aujourd’hui en Europe que n’a-t-il pas subit au Real de Madrid quand il arrive? Le prêt de joueur, quand on l’envoie à Mallorque, c’est dans quelle condition ? », a-t-il déclaré.
