Le secrétaire général à la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh vient d’ordonner le rétablissement dans ses fonctions, d’un certain Nomo Martin, cadre contractuel d’administration qui avait été relevé de ses fonctions pour « manquement à l’éthique et à la déontologie administrative », quelques jours après la prise de fonction de l’actuel ministre de la Santé.
En effet, dans le cadre de la lutte contre le choléra et d’autres pathologie au Cameroun, le bateau-hôpital de l’ONG Mercy Ships avait accosté au port de Douala en mi-2017 pour une mission de dix mois. Il offrait des soins gratuits aux Camerounais atteints de maladies rares.
Selon certaines sources, au terme de l’opération Nomo Martin, Chef de Service du budget au ministère de la Santé va reverser le reliquat des fonds pour l’accompagnement de la mission humanitaire Mercy-ships au trésor public. Il sera « abusivement » limogé par le nouveau ministre qui venait d’entrer en fonction, Manaouda Malachie, après avoir été victime d’un braquage à son domicile 16 jours seulement après la prise de fonction de celui-ci.
Démis de ses fonctions, Nomo Martin va saisir le président de la République qui va instruire une enquête administrative laquelle constatera « l’abus de pouvoir » de l’actuel Minsanté. Le rapport étant retourné à la présidence de la République, il va instruire son Secrétaire général, Ferdinand Ngoh Ngoh de veiller à ce qu’on rétablisse le chef de service dans ses droits.
En date du 4 aout, le ministre d’État, secrétaire général à la Présidence de la République, Ferdinand Nhgoh Ngoh va signer un texte à l’intention du secrétaire général des Services du Premier ministre, demandant le rétablissement dans ses droits, monsieur Nomo Martin, préalablement démis de ses fonctions par le ministre de la Santé.
« J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir veiller, en liaison avec les ministres chargés de la Santé, de la Fonction publique et des Finances, au rétablissement de l’intéressé dans ses droits, sa gestion ayant été reconnue conforme à la règlementation par le ministre des Finances », a formulé Ngoh Ngoh.