Une vague de radiations a secoué la Fonction publique camerounaise. 1 172 agents ont été révoqués ou licenciés, comme l’a annoncé le ministre Joseph-Le. Cette décision fait suite à une opération de contrôle rigoureuse qui a mis en évidence de nombreuses anomalies dans les effectifs de l’État. Les agents concernés sont principalement reprochés des absences injustifiées et des irrégularités dans leur situation administrative.
Ces licenciements, apprend-on, ont été faits dans le cadre de la phase contentieuse de l’Opération de comptage physique des personnels de l’État (COPPE).
En octobre 2024, le président Paul Biya a annoncé que 8000 agents publics risquent d’être retirés des fichiers de solde en raison d’absences injustifiées.
Cette mesure fait partie de la préparation du budget 2025 et s’inscrit dans le cadre de l’opération de comptage physique des personnels de l’État, lancée en 2018.
Depuis juillet 2024, tout fonctionnaire absent plus de 30 jours sera révoqué. Sur 8766 cas d’absences irrégulières, 7133 n’ont pas pu justifier leur absence.
En 2021, l’élimination de 10 000 agents fictifs avait permis d’économiser environ 30 milliards de FCFA.