48 heures après sa suspension pour cinq ans par la Fifa, le président déchu de la Caf a décidé de déposer un recours au niveau du tribunal arbitral du sport de Lausanne en Suisse, d’après le communiqué de presse rendu public le mercredi 25 novembre 2020 par son équipe.
Une décision injuste et partiale
L’équipe autour d’Ahmad Ahmad se prononce sur la décision de la Fifa et trouve cela injustice et partiale. « Cette décision n’a pas été rendu de façon juste et impartiale », peut-on lire dans le communiqué qui renseigne également que la méthode d’enquête qui a abouti à la décision de suspension par la chambre de jugement de la commission d’éthique de la Fifa n’a pas été bonne.
Une manœuvre d’éviction d’Ahmad Ahmad pour l’élection à la Caf
Le communiqué sans ambages affirme que cette décision vise à écarter le malgache pour la course à la présidence de l’instance faitière du football africain de l’année prochaine. « La raison d’une telle précipitation pourrait être que cette condamnation empêcherait le président Ahmad d’être réélu à la présidence de la Caf lors des élections prévues en mars 2021, en dépit de nombreux soutiens déjà déclarés en sa faveur », précise le communiqué.
Le recours vers le TAS s’impose
Tous les éléments qui ont entaché la prise de décision ne donnent pas le choix à Ahmad Ahmad d’interjeter appel au TAS. « Un appel sera donc fait devant le tribunal arbitral du sport (TAS) afin de contester cette décision incompréhensible et choquante. Cet appel sera par ailleurs assorti d’une demande d’effet suspensif, afin de ne pas aggraver le préjudice subi par le président Ahmad, et lui permette de mener une campagne en vue de sa réélection à la présidence de la Caf », conclut le communiqué.