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Forêts et Faune : Des reformes à tout prix

Le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret NDONGO, a récemment mis en lumière les réformes prioritaires du secteur. C’était au cours, d’une conférence, dont l’ambition était de renforcer la contribution du secteur forestier, qui représente déjà 4% du PIB national.

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L’interdiction graduelle de l’exportation du bois en grumes dans la CEMAC et l’efficacité du SIGIF II étaient au centre des discussions. Ces mesures s’inscrivent dans la vision du président Paul BIYA pour une économie moins dépendante des importations et une valorisation accrue des ressources locales.

 

4 novembre Jules Doret NDONGO Ministre des Forets et de la Faune du Cameroun President en exercice de la COMIFAC MINFOF 768x5152 1Le ministère a déjà franchi des étapes significatives, notamment avec l’adoption du bois légal dans les marchés publics et la formation de 2 000 artisans dans le séchage du bois. Ces initiatives visent à stimuler le marché intérieur et à réduire la dépendance aux importations.

Le potentiel du Cameroun en matière d’écotourisme a également été évoqué, avec ses parcs nationaux et réserves fauniques. Le développement de ce secteur passe par l’amélioration de l’accès aux sites et une meilleure interaction entre la faune et les visiteurs.

Ces réformes et projets s’annoncent comme des leviers de croissance et de développement durable pour le Cameroun.


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