Des sources médiatiques indiquent que l’acte a été commis dans la nuit du 7 au 8 février 2022.
Des bâtiments l’École publique de Molyko, par Buea dans la région du Sud-Ouest, ont été réduits en flammes dans la nuit du 7 au 8 février 2022. L’acte posé a est attribué aux présumés séparatistes qui seraient partis du lieu du sinistre au petit matin du 8 février.
En attendant plus amples informations à ce sujet, rappelons que ce n’est pas la première fois que les hommes armés ciblent une école. Le 24 octobre 2020, ils avaient attaqué et tué des élèves dans une école à Kumba. En novembre 2021, c’étaient quatre élèves et une enseignante qui avaient péri sous les balles les sécessionnistes au lycée bilingue d’Ekondo Titi, pour ne citer que ces cas.
Dans son rapport de décembre 2021, l’Ong Human Right Watch faisait savoir que : « Les séparatistes armés portent l’entière responsabilité de ces attaques ciblées sur l’éducation, mais la réponse du gouvernement camerounais et des forces de sécurité a été insuffisante et est entravée par les nombreuses opérations anti-insurrectionnelles menées dans les régions anglophones », pouvait-on y lire.
La même source précisait que « l’enlèvement d’au moins 268 élèves et professionnels de l’éducation par des séparatistes armés entre janvier 2017 et août 2021. Dans la région du Nord-Ouest, lors de deux incidents seulement, l’un en 2018 et l’autre en 2019, des combattants ont enlevé pas moins de 78 et 170 élèves dans leurs écoles respectives. La plupart des victimes (255) étaient des élèves ». Par ailleurs, « au moins 70 écoles ont été attaquées dans les régions anglophones depuis 2017 ».