Au lendemain de la tenue des élections générales au Gabon, le gouvernement dirigé par Ali Bongo Ondimba a pris des mesures pour maintenir l’ordre dans un contexte de tensions croissantes. Dans un premier temps, les autorités ont annoncé la suspension d’Internet dans le pays, privant ainsi les citoyens de leur accès à l’information et aux communications en ligne.
En outre, un couvre-feu a été instauré, limitant les déplacements nocturnes et restreignant les activités publiques. En outre, le gouvernement gabonais a pris une mesure qui a provoqué une vive réaction à l’échelle internationale. Les médias étrangers France 24, RFI et TV5 Monde ont été suspendus dans le pays. Cette décision a été prise au milieu des allégations de fraudes graves évoquées par l’opposition.
France Médias Monde réagit
France Médias Monde, la maison mère de RFI et TV5 Monde, a condamné cette décision dans un communiqué. Le groupe a exprimé son étonnement et son regret face à cette mesure, le qualifiant de privation des Gabonais de sources d’information fiables et indépendantes.
La suspension des diffusions est intervenue après les élections générales au Gabon, qui ont eu lieu le 26 août 2023. Ces élections ont été marquées par des incidents et des accusations d’irrégularités émanant de l’opposition. Après la fermeture des bureaux de vote, le gouvernement a instauré un couvre-feu et suspendu l’accès à internet pour prévenir d’éventuels appels à la violence. Albert Ondo Ossa, le principal challenger d’Ali Bongo s’est d’ores et déjà déclaré vainqueur de cette présidentielle avant le verdict officiel.