La chanteuse est vivement critiquée et victime d’insultes racistes pour avoir été désignée pour chanter aux Jeux Olympiques. Des membres du collectif identitaire d’extrême droite « Les Natifs » ont brandi le samedi 9 mars 2024, à Paris, une banderole s’opposant à la possible participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024. « Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako », peut-on lire sur la bannière. Des propos qui rejettent la jeune artiste d’origine malienne. Le débat a pris une grosse ampleur en France.
Sortie des artistes
Les artistes réagissent à la situation que traverse Aya Nakamura. Le frère de Gims, Dadju, connu pour son caractère jovial et sa voix douce, a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux le 10 mars. Il a dénoncé les insult∈s rαcistes dirigées contre la chanteuse : « C’est pour ça qu’on est en retard ici. Vous lynchez la plus grosse artiste du pays avec des arguments de CM1. C’était même pas un combat mais maintenant, faut qu’elle chante, nous on va soutenir. C’est pas Bαmako, c’est pas Bαmako. Bαnde de chiens » a-t-il écrit. De nombreux autres artistes ont réagi pour soutenir Aya: Mokobé, Nej, Baloo, et de nombreux autres.
Certains ont critiqué sa décision de chanter des chansons d’Edith Piaf pour les Jeux Olympiques, mais d’autres, comme le journaliste Olivier Cachin, ont défendu son importance en tant qu’artiste représentative de la France à l’international.