Le combattant camerounais a rencontré le fondateur de ONE Championship, Chatri Sityodtong pour discuter de la possibilité de signer un contrat avec cette ligue. Les deux parties n’ont cependant pas réussi à tomber d’accord. A en croire le patron de cette organisation, les demandes du « Predator » étaient irréalisables.
« Il demandait un siège au conseil d’administration, il lui demandait de déterminer le salaire de son adversaire », a déclaré Sityodtong au Daily Star. « Nous lui avons proposé 20 millions de dollars garantis, l’argent n’était pas suffisant, il voulait toutes ces autres conditions non financières qui n’avaient pas beaucoup de sens. Nous ne pouvons évidemment pas donner un siège au conseil d’administration, cela n’a aucun sens, il serait un poisson hors de l’eau dans cette position », a-t-il.
Ngannou fidèle à ces principes
Avant de quitter l’UFC, Francis Ngannou qui ne cache pas ses rêves de boxe anglaise a exigé un exposé un certain nombre de demandes importantes que Dana White n’a pas daigné accepter. Le natif de Batié souhaitait entre autres, que tous les combattants de l’Ultimate Fighting Championship bénéficient d’une assurance maladie. Ngannou voulait également faire le choix de ses prochains combats en qualité de champion en titre. Au finish, les deux hommes n’ont pas réussi à s’entendre. Le Camerounais dira par la suite qu’il avait « l’impression d’être giflé avec de l’argent ». Comme quoi, les valeurs défendues par ce Lion indomptable des sports de combat vont bien au-delà de l’aspect pécunier.