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Franck Essi (CPP) : « On ne peut pas être en paix dans la peur, la frustration et le désespoir »

Franck Essi

Dans une publication sur son mur Facebook ce vendredi 2 août 2019, Franck Essi Secrétaire général du Cameroon People’s Party (CPP) parle de l’indifférence face à la violation des droits et libertés. L’homme politique souhaite que l’on cesse l’indifférence à cette violation.  Lebledparle.com, vous propose l’intégralité de cette tribune.


Franck Essi
Franck Essi – capture photo

*[CESSONS NOTRE INDIFFÉRENCE FACE A LA VIOLATION DE NOS DROITS ET LIBERTÉS !]*

Devant l’injustice, la répression, les tortures, la violation de nos droits et libertés fondamentales, nous devons cesser d’être des spectateurs passifs

Nous devons arrêter de nous aplatir.

Face à la montée des pratiques autoritaires, nous ne pouvons continuer à rester indifférents.

La moindre injustice, où qu’elle soit commise, menace l’édifice tout entier de notre société.

Aujourd’hui c’est moi, demain c’est toi. Ne pensons pas un seul instant que ces violations ne pourront pas nous affecter un jour.

*Ce ne sont pas seulement les politiques, les activistes et les journalistes qui sont concernés. Mais ce sont aussi des étudiants, des enseignants, des travailleurs, bref, tous les citoyens qui peuvent se retrouver victimes de l’arbitraire.*

Pour approfondir :   Chronique : Après l’échec du DSCE I, Richard Makon prédit l’échec du DSCE II « les mêmes causes produiront les mêmes effets »

Cessons donc de nous voiler la face. Nous ne voulons pas souvent agir au prétexte que nous voulons préserver la paix. Mais de quelle paix parlons – nous ? Nous ne sommes plus en paix. *Demandons à nos frères et sœurs du Sud – Ouest, du Nord – Ouest, du Septentrion, des quartiers difficiles de nos grands centres urbains s’ils sont en paix.*

On ne peut pas être en paix dans la peur, la frustration et le désespoir.

La paix n’a de signification que là où les droits de l’homme sont respectés, là où les gens sont nourris, et là où les individus et les nations sont libres. *Il ne peut pas y avoir de paix sans justice et respect des droits humains.*

Cessons donc de croire que cette paix et cette liberté se donnent.

_*La liberté n’est jamais donnée, elle se gagne. La justice n’est jamais donnée, on l’exige.*_

Pour approfondir :   Cameroun : Comment René Emmanuel Sadi a fait séquestrer le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka

Disons *NON* aux arrestations arbitraires, aux violations des droits de l’homme et à la répression !

Disons *OUI* au respect de nos droits et libertés fondamentales !

*Faisons quelque chose de concret pour le dire et pour témoigner notre solidarité aux victimes actuelles de l’arbitraire dans notre pays !*

Ne l’oublions jamais : un pays ne naît pas grand, prospère et en paix. Il devient grand, prospère et en paix par l’œuvre de ses citoyens.

*PS : Tout mon soutien aux victimes de l’injustice actuellement incarcérés ainsi qu’aux personnes soumises à des actes de torture inacceptables. Cette longue nuit connaîtra, nous en sommes sûrs, une fin certaine et prochaine.*

*Franck Essi*

*SG CPP*

*Douala, le 02 Août 2019*


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