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Frappé par Atanaga Nji, le Redhac réagit : « Nous ne nous laissons pas faire »

Suite à la signature vendredi dernier, par le ministre de l’Administration territoriale d’un arrêté constatant la nullité du Redhac et portant interdiction de ses activités, l’organisation défenseure des droits de l’homme dit sa détermination à ne pas se laisser faire.

Maximilienne Ngo Mbe
Maximilienne Ngo MBE, reponsable du Redhac - DR

Sous le coup de décisions gouvernementales restrictives, la société civile camerounaise ne reste pas bras croisés. Dans un arrêté signé vendredi dernier, le ministère de l’Administration territoriale a déclaré nulles et non avenues toutes les activités du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC), motivant cette décision par l’absence de récépissé d’autorisation.

Mais le REDHAC, une des organisations les plus actives du pays en matière de défense des droits de l’homme, a réagi avec fermeté à cette décision du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanaga Nji, de suspendre ses activités. Malgré cette mesure restrictive, l’organisation a affirmé sa détermination à poursuivre sa mission de défense des droits de l’homme.

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Dans un message posté sur les réseaux sociaux, elle a exprimé sa détermination à ne pas se laisser faire face à cette situation. « Nous ne nous laissons pas faire », a-t-elle écrit, soulignant le soutien massif dont elle bénéficie depuis l’annonce de cette suspension. « Depuis hier mon téléphone n’arrête pas. Merci pour vos messages et soutien », a écrit la Directrice Exécutive du Redhac.

Rappelons que quatre autres associations ont été suspendues par Paul Atanga Nji le 06 décembre dernier,  a appris Lebledparle.com. Des suspensions qui s’inscrivent dans un contexte plus large de restrictions visant les organisations de la société civile au Cameroun. Ces dernières années, plusieurs associations ont été suspendues ou dissoutes par les autorités, suscitant de vives inquiétudes quant à l’état de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays.

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